Comment La Paix Fut Rétablie Sur Terre

Cette histoire n'est absolument pas sérieuse. Si Solden passe par là, elle pourra la reconnaître... n'est-ce pas ? Pour la petite histoire-de-l'histoire, je l'ai écrite lors d'une espèce de "défi" avec Solden donc ; elle m'a donné le titre et les lieux, et à moi d'inventer l'histoire... Je précise quand même que le titre a été changé ; à l'origine, c'était Le Centre. Et autre chose : normalement, quand l'oreuble parle, à certains moment, vous n'êtes pas censés comprendre. Donc j'ai écris à l'envers.
Bonne lecture ! =)

Spartador regarda quelque chose au-dessous de lui (de toute façon, il était tellement grand que tout était au-dessous de lui).
- Hé, toi ! aboya-t-il.
Une chose à forme humaine, très mince, à la peau d’un bleu très pâle, s’approcha de lui.
- ? ertîam ,iuO
- Tu vas réunir l’escadron numéro deux cent trois milles quatre cent trente trois.
- .ertîam ,iuO
La chose (qui avait été nommée « oreuble » par Spartador en manque d’inspiration) s’éloigna en faisant des petits sauts sur ses jambes ridiculement courtes.

Plus haut, sur terre, Eva et Sally, deux adolescentes, se promenaient tranquillement dans un champ. La nuit était tombée depuis longtemps et elles étaient éclairées par de petites explosions de lumière que produisaient Sally. Soudain, Eva sentit une petite main glacée sur son épaule. Elle se retourna lentement, comme pétrifiée.
- ! stnafne sel ruojnoB
- Quoi ? s’étonna-t-elle.
- ! stnafne sel ruojnoB
- Je ne comprend rien !
- ! stnafne sel ruojnob : tid ia'J
- Tu peux parler français ?
- Ah, mince, je croyais que j’avais atterri en Australie ! Donc, je disais : bonjour les enfants !
- Et qu’est-ce que tu fais là ? demanda Sally.
- Spartador m’a envoyé pour que je tue des enfants, expliqua-t-il.
- Quoi ?!
- Oui, il nous envoie souvent faire ça, soupira l’oreuble. Moi, je préfèrerais lire au coin du feu mais bon, je suis obligé. D’ailleurs, vous n’auriez pas vu quelques enfants dans le coin ?
Les deux jumelles échangèrent un regard.
- Vas-y, Eva, souffla Sally.
- Mortensia ! s’écria la jeune fille en fixant l’oreuble.
Ensuite, elle se tourna vers un rat des champs qui passait par là.
- Mortensia ! répéta-t-elle.
L’oreuble se désintéressa aussitôt d’elles et se tourna vers le rat, une lueur dans les yeux.
- ...titep, titeP, appela-t-il. ...titeP
- Tiens, le voilà revenu en Australie, commenta Eva.
Elles reprirent leur chemin, laissant l’oreuble à son amour pour le rat des champs. Elles décidèrent d’aller voir Spartador pour lui expliquer qu’il devrait mieux traiter ses serviteurs.
- C’est vrai, quoi, s’exclama Sally, il pourrait au moins leur donner des congés payés !
Elle rentrèrent chez elles et cherchèrent parmi le nécessaire de potions de leur mère.
- J’ai trouvé la peau de mouflon marin ! lança Eva.
- Et moi le sang blanc de crapaud ! répondit Sally.
Elles préparèrent en vitesse la potion et burent chacune une gorgée. Aussitôt, elles devirent transparentes comme des fantômes.
- Go ? demanda Eva.
- Go! confirma sa sœur.
Elles passèrent à travers le sol. Selon elles, Spartador se trouvait au centre de la Terre. Elles croisèrent beaucoup de monde : des fantômes, des vrais, qui partaient au Paradis ; d’autres qui se rendaient en Enfer ; elles virent aussi plusieurs touristes, et des écrivains d’il y a très longtemps chercher de l’inspiration. Elles croisèrent même Jules Verne, qui écrivit plus tard Voyage au centre de la Terre.
Elles finirent enfin par arriver devant une porte. Devant somnolait un gros ver de terre.
- Bonjour, dit aimablement Sally.
- Oh, hein, quoi ? sursauta le gardien.
- Auriez-vous la gentillesse de nous ouvrir la porte ?
- Bien sûr, gentes dames ! répondit le ver de terre qui était à présent complètement réveillé.
Il leur ouvrit la porte avec beaucoup de révérences exagérées.
- Bonne visite ! leur lança-t-il.
Elles marchèrent longtemps dans un tunnel sombre et étroit. Pendant ce temps-là, la potion de Fantômabilité cessa de faire effet et elles retrouvèrent un corps solide.
- Ah, je me sent mieux comme ça ! s’exclama Eva en s’étirant.
Elles arrivèrent devant une deuxième porte, avec cette fois aucun gardien. Il y avait dessus un cadenas avec un code qui, apparemment, devait comporter quatre chiffres.
- Essaye 1-2-3-4, suggéra Sally.
Eva actionna les roulettes et il y eut un cliquetis sonore. La porte s’était ouverte.
- Ça prouve au moins qu’il sait compter, remarqua Eva.
Cette fois, elles se retrouvèrent dans un couloir très large, violemment éclairé par des néons blancs. Sally sortit de son sac à dos deux sandwichs et une bouteille de Coca. Elle tendit à sa sœur un sandwich grenouille-requin.
- Délichieux ! s’exclama celle-ci, la bouche pleine.
Elles arrivèrent devant une porte en bois rongée par les mites. Dès qu’elles la touchèrent, elle s’effondra. Elle passèrent donc et se retrouvèrent devant un énorme trône d’or et d’argent où était lové un grand dragon multicolore.
- Bonjour, humaines, dit-il de sa voix caverneuse. Savez-vous ce qui va vous arriver, vous qui avez défié mon gardien, cherché le code pendant des heures et bataillé avec ma porte de bois ?
- Vous devriez changer de gardien et modifier votre code, remarqua Eva. Et faire réparer votre porte en bois, aussi, ajouta-t-elle.
- Nous sommes venues vous dire que vous devriez accorder des congés payés à vos serviteurs, enchaîna Sally. Les pauvres, ils travaillent tout le temps !
- Des congés payés ? s’étonna le dragon. Mais ils en ont plein, et même des vacances !
- Ah.
- Mademoiselle, ajouta-t-il d’un ton onctueux en parlant à Eva, voudriez-vous vous marier avec moi ?
- Si ça vous amuse, répondit la jeune fille d’un ton désinvolte.
- Quant à vous, ajouta-t-il à l’intention de Sally, mon fils cherche à prendre femme. Il est blanc et noir, rayé comme un zèbre. Je pense qu’il vous plaira.
- Wouaouh ! s’exclama-t-elle.

Epilogue : Quelques jours plus tard, le Pape célébra un double mariage. Sally et Eva étaient superbes dans leurs robes de mariées bariolées, et Spartador et son fils étaient eux aussi très séduisants.
Ils eurent beaucoup de petits enfants moitié dragons et moitiés humains, et les obleures les servirent toute leur vie sans réclamer de congés payés.
Et c’est ainsi que la paix fut rétablie sur Terre.

J'aime bien cette nouvelle, mais, juste une question: Il y avait du Coca, avant Jules Verne?
Et comment ce fait-il que des dragons soient mariés avec des humaines?
Si c'est le style plutôt originale, garde-le, il est vraiment bien!Mais, présise au début, le melange entre la vie qotidienne , et le style fantastique... (Heu...dadadele, sais-tu comment sa s'écrit, quotidienne?XDDecidemmet, je changerais jamais...)

Pleins d'encouragements, mais j'attend l'avis du 2 ° editeur....

en faite je me pose des questions sur le systeme^^ je vais les poster dans 2 sec une question ^^

Cette histoire est écrite complètement en désaccord avec le temps, si tu vois ce que je veux dire, donc il peut très bien y avoir du Coca, et voir un dragon multicolore marié à une humaine est totalement normal.

Il ne faut pas oublier que c'est n'importe quoi... -.-'

perso, sa me plait beacoup!^^

Je vais l'editer...